Et si c’était lui le plus grand ? Le plus doué de tous les producteurs de l’histoire du hip-hop ? L’évidence saute aux oreilles avec ce florilège de raretés qui permet de jeter un œil sur sa carrière depuis le rétro de sa Benz. Après avoir tenu les platines de Stetsasonic, Prince Paul révolutionne le […]
Et si c’était lui le plus grand ? Le plus doué de tous les producteurs de l’histoire du hip-hop ? L’évidence saute aux oreilles avec ce florilège de raretés qui permet de jeter un œil sur sa carrière depuis le rétro de sa Benz. Après avoir tenu les platines de Stetsasonic, Prince Paul révolutionne le travail en studio à travers quelques pierres fondatrices du hip-hop américain de la fin des 80 s, pour Boogie Down Productions ou Third Bass, et bien entendu avec son chef-d’œuvre, l’intemporel premier album de De La Soul, Three Feet High and Rising.
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Plus récemment, Prince Paul s’est amusé avec RZA du Wu-Tang Clan au sein des goths Gravediggaz puis en s’associant avec un autre cintré de la production, Dan The Automator, pour former le délirant duo Handsome Boy Modeling School. Si l’on ajoute à cette liste édifiante quelques albums solo bien sentis, au sommet duquel trône son A Prince Among Thieves de 1999, on peut avancer que les états de service de Prince Paul frisent la perfection. Une perfection dans l’équilibre entre sobriété et inventivité qui éclate dans cette collection d’inédits et de versions rares qui ratissent large (De La Soul, Resident Alien, Gravediggaz, Stetsasonic’) sans jamais sentir le fond de tiroir, et d’une paire de classiques comme l’impeccable single K Sera Sera de Justin Warfield ou le festif Top of the Hill de Groove B Chill.
Des raretés oui, mais surtout un producteur bien trop rare que le hip-hop ferait bien de rappeler comme capitaine s’il veut s’offrir un nouvel âge d’or.
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