Parfois joueur, souvent glaçant, le premier album technoïde d’une Allemande en vue. Critique.
“Je veux détruire la société.” Voilà ce que disait, tranquille, Helena Hauff à Fact en mars dernier. A l’époque, la productrice hambourgeoise sortait A Tape, une cassette (oui, une cassette) pleine de violence et d’obscurité. Elle revient en cette fin d’été avec un premier album, suite de la fameuse cassette et d’une série d’ep sur différents labels.
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C’est sur celui d’Actress, Werkdiscs, qu’Helena Hauff sort ce Discreet Desires parfois étonnant. Car entre deux tracks de tabassage techno en règle, il y a des bizarreries qui zyeuteraient presque vers le space disco ou la PC music si une voix daignait percer de temps en temps. On a ainsi failli s’amuser avec Piece of Pleasure, mais la lecture aléatoire nous a ramenés à L’Homme mort et on s’est tout de suite calmé. Puis on a carrément éteint la lumière pour profiter pleinement de cette musique belle comme l’anarchie.
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