Le déséspoir, en français.
Le groupe de Tours, dans sa lettre, évoque en ces termes sa musique : “Relations destructrices, divorce, lancer de nain en discothèque, sexe frénétique, refuge dans la fête extrême, fin de civilisation…” Sa musique vient de loin, de quelques fanfares pareillement écartelées entre euphorie et abattement, le plus souvent nord-américaines : Hélas! évoque, et il a raison, Sufjan Stevens ou Arcade Fire, suivant l’heure, le taux d’alcoolémie ou le moral des chaussettes.
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Le courage (des oiseaux), c’est de chanter en français, comme Dominique A ou Grand Blanc par exemple, cette musique sans tradition ni racines ici. Et de la jouer en toute liberté, en plein vent de face, en s’échangeant les instruments comme les fluides, parce que le groupe, qu’il joue à quatre ou sept, est un bloc, un gang, un organisme vivant, pour qui l’addition des hommes et des influences vire à la multiplication des possibles. Avec eux, sans répit, faisons la fête : on sera en sueur, en chœur pour la fin du monde.
– JD Beauvallet
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