Rien à voir avec Les Eternals de Toulouse, fanatiques de science-fiction à l’electro savante et siphonnée. Quoique : ces Chicagoans ont eux aussi à l’évidence ingurgité autant d’images perturbées que de sons panoramiques, qui ressurgissent fatalement en un flot impétueux, crue soudaine d’inspiration où l’on reconnaît des vestiges de post-rock, des pans de rock ambiant, […]
Rien à voir avec Les Eternals de Toulouse, fanatiques de science-fiction à l’electro savante et siphonnée. Quoique : ces Chicagoans ont eux aussi à l’évidence ingurgité autant d’images perturbées que de sons panoramiques, qui ressurgissent fatalement en un flot impétueux, crue soudaine d’inspiration où l’on reconnaît des vestiges de post-rock, des pans de rock ambiant, des débris de dub, des restes de jazz cosmique, de l’electronica en lambeaux Mais The Eternals n’aiment visiblement pas les minestrones, et c’est en un bouillon de culture aussi épicé que velouté qu’ils ont finement haché et malaxé ces musiques mal peignées, mal lunées : on pense ainsi aux dubs psychiatriques de Basement Five, au Clash glorieux de Sandinista, au funk métronomique de Liquid Liquid ? soit tous ces grands carrefours où, loin des laboratoires où on les accouple laborieusement, les musiques libres jouent aux auto-tamponneuses.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}