Orde Meikle et Stuart McMillan ont vécu avec Slam la techno britannique de l’intérieur : beaucoup de fêtes (dans leur club de Glasgow), d’étapes musicales depuis un premier maxi en 1990, de disques (Soma est un des meilleurs labels d’outre-Manche). On a tendance à attendre d’un album de techno qu’il soit une compilation de singles. […]
Orde Meikle et Stuart McMillan ont vécu avec Slam la techno britannique de l’intérieur : beaucoup de fêtes (dans leur club de Glasgow), d’étapes musicales depuis un premier maxi en 1990, de disques (Soma est un des meilleurs labels d’outre-Manche). On a tendance à attendre d’un album de techno qu’il soit une compilation de singles. Confusion des termes et des intentions. Le premier album (très attendu) de Slam est un vrai album, bâti avec un début, un milieu, une fin, des réussites, des essais. On pourrait facilement compiler les influences-références (Detroit, Detroit, Detroit) de Slam, mais ce serait faire injustice à un duo qui avec cet album a pleinement gagné son indépendance. Indépendance d’autant plus marquée que les morceaux les plus dansants sont très minoritaires (trois sur dix, dont le magnifique Life between life). Ici, le funk est ailleurs que dans le beat de la grosse caisse : plutôt dans les rythmiques cassées de l’électro-jazz (Emotive, White shadows), du hip-hop (l’excellent Low life) et de la curieuse jungle du bien nommé Hybrid.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}