Comme Cream, Musica Transonic est un power-trio, mais des plus énergique, largement en tête d’un peloton en forme de supernova. Comme son ancêtre britannique encore, Musica Transonic est un supergroupe, sans les défauts inhérents aux querelles intestines qui vont souvent avec. En effet, chacun de ses membres est bien connu des aficionados des musiques de […]
Comme Cream, Musica Transonic est un power-trio, mais des plus énergique, largement en tête d’un peloton en forme de supernova. Comme son ancêtre britannique encore, Musica Transonic est un supergroupe, sans les défauts inhérents aux querelles intestines qui vont souvent avec. En effet, chacun de ses membres est bien connu des aficionados des musiques de traverse, pour le coup franchement de traviole et dévergondées au contact du hard-rock le plus furieux qu’on puisse imaginer ? d’ailleurs, mieux vaudrait parler d’avant-hard transgenre puisant son carburant dans des improvisations psychédéliques des plus barrées, ce qui explique la présence de ce disque dans cette rubrique.
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Poussés au cul par un batteur survolté et littéralement en transe, le phénoménal TatsuyaYoshida des Ruins, guitariste et bassiste (respectivement Makoto Kawabata d’Acid Mothers Temple, surnommé « la Torche humaine » par un critique éclairé, et Asahito Nanjo de High Rise) jouent les doigts dans la prise. Efficace, la formule est bête comme chou : jouer à fond les manettes, mais pas n’importe comment non plus. A côté, de nombreux groupes qui participent d’un certain renouveau du rock passeront pour de jeunes communiants. Constamment portée à un niveau d’incandescence rare, chauffée à blanc, cette musique aurait le pouvoir de faire trembler sur leurs gonds des groupes comme Motörhead ? une puissance qui évoque d’ailleurs par endroits Hawkwind et Lemmy. Reste à trouver un public en dehors des convertis. Une certitude toutefois : à écouter à bloc !
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