Chanteur maniéré, Tim Closs porte son romantisme exalté à la boutonnière, au risque de prendre des gifles dans une Angleterre qui n’a plus toléré telle dramatisation de sa pop-music depuis Morrissey. Songwriter schizo, l’homme seul de ce faux groupe se déchire entre chansons flamboyantes (son côté grandiloquent, à la Rufus Wainwright, voire Brett Anderson) et […]
Chanteur maniéré, Tim Closs porte son romantisme exalté à la boutonnière, au risque de prendre des gifles dans une Angleterre qui n’a plus toléré telle dramatisation de sa pop-music depuis Morrissey. Songwriter schizo, l’homme seul de ce faux groupe se déchire entre chansons flamboyantes (son côté grandiloquent, à la Rufus Wainwright, voire Brett Anderson) et berceuses flambées (son côté replié f tal, à la Tom McRae). Cette indécision entre exhibitionnisme et timidité maladive donne à Half-Life un ton étonnant d’aplomb, perturbé par une production complexe, où s’illustre une fois encore le grand David Kosten (Faultline).
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