Un bel album (même si légèrement répétitif).
Si vous cherchez un décor musical où vous réfugier en 2017, il est toujours possible d’opter pour le dernier album du mélancolique H-Burns. Kid We Own the Summer succède efficacement à Night Moves, dont il hérite de cette aptitude à créer des ambiances cinématographiques.
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Entre Elliott Smith et Cliff Martinez, ce nouvel album fait travailler nos neuronnes, plus que la pulsion pour le dance-floor, contrairement à ce que pourrait annoncer le clip de Ronan Bertrand pour Naked. L’auteur est parti du cadre intimiste d’un home-studio pour composer une série de dix chansons qui parlent d’amour (I Wasn’t Trying to Be Your Man) et de rendez-vous ratés avec ses propres fantasmes. Plutôt vivre dans un film que subir le quotidien jour après jour : c’est le motto de Minor Days et cela pourrait résumer tout l’album.
Le résultat est dans l’ensemble réussi, quoiqu’on éprouve des difficultés à distinguer les morceaux les uns des autres, du fait de la récurrence de quelques thèmes musicaux identiques sur plusieurs pistes. Faut-il y lire une recherche de cohérence, proche de l’idée qu’on pourrait se faire d’un concept-album, ou l’image même du piétinement propre à la recherche d’un univers musical accompli ? Dans tous les cas, on se laisse transporter par le vertige de cette fuite en avant, à l’américaine.
concerts le 4 mars à Angoulême (+ Shannon Wright), le 16 à Bordeaux, le 17 à Aurillac (festival Hibernarock), le 18 à Fumel, le 22 à Paris (Café de la Danse) et le 23 à Strasbourg (+ Peter Peter)
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