De Ziontrain, on gardait un bon souvenir scénique : celui d’un groupe faible mais farouchement travailleur, plus doué pour l’éducation physique que pour le calcul mental. Une telle énergie finirait sans doute par avoir raison des limites du premier album, pensait-on. D’où la déception de ce Grow together qui semble recycler allégrement tous les tics […]
De Ziontrain, on gardait un bon souvenir scénique : celui d’un groupe faible mais farouchement travailleur, plus doué pour l’éducation physique que pour le calcul mental. Une telle énergie finirait sans doute par avoir raison des limites du premier album, pensait-on. D’où la déception de ce Grow together qui semble recycler allégrement tous les tics alors déjà agaçants : le dub variété et un mélange des genres caricatural. Témoin cette effrayante reprise techno du Babylon’s burning des Clash, où la pauvre voix samplée de Joe Strummer s’embourbe dans une soupe électronique Liebig. Tout biscoto et rien dans le ciboulot, Ziontrain est condamné à la scène.
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