Plus de mystère : deux mois avant la sortie de son premier album, The Child Of Lov se dévoile. Attention, funk contagieux.
On avait déjà parlé de Child Of Lov ici en août dernier. Dans la moiteur de l’été, son funk sexy avait fait onduler nos hanches et surtout titillé notre curiosité. Derrière l’unique titre au groove sensuel et au nom étrange, Rôtisserie, se cachait en effet un immense mystère. Cet enfant de l’amour (traduction littérale de son patronyme) était peut-être français, possiblement anglais. S’agissait-il d’un seul musicien, d’un groupe, d’un collectif ou même un artiste déjà bien connu planqué derrière un pseudo? Impossible de le déterminer.
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Si l’on savait bien peu de choses l’an passé de The Child Of Lov, la donne n’est plus tout à fait la même aujourd’hui. Depuis l’annonce de la sortie de son premier album le 6 mai, le voile a enfin été levé sur l’identité (et les relations) du garçon – puisqu’il s’agit bien d’un seul homme. Cole Williams pour l’état civil n’est ni britannique, ni français mais néerlandais. Si l’on en croit les récentes déclarations du NME qui lui a consacré un long article, le bonhomme en impose sévère (1m90) et ressemblerait fortement au footballeur suédois Zlatan Ibrahimović – chaud.
Côté cercle amical, les fins limiers des blogs ne s’étaient pas planté puisque le jeune homme, 25 ans, a su bien s’entourer : du bassiste de Flying Lotus, Thundercat, des vétérans de DOOM qui viennent lui prêter main forte sur l’insidieux titre Owl, et surtout de Damon Albarn qui vient lui prêter sa voix sur le morceau One Day qu’on jurerait extrait d’un album de Gorillaz.
http://youtu.be/OVpIlkg3suQ
C’est pourtant bien de l’album de The Child Of Lov que ce titre, comme les autres d’ailleurs, est tiré. Un album dense, rêvé chez Otis Redding, mais enregistré dans le futur. On se laisse porter par la voix de crooner sous acide de Cole Williams, par son funk irrésistible, sa façon de faire groover l’inquiétant, mais c’est vers le hip-hop et l’électro tordue que le Néerlandais lorgne sans cesse – comme si Prince était produit par les foldingos de Mazor Lazer, que James Brown se la donnait chez Alunageorge ou que l’état de Géorgie, berceau de la soul, se trouvait déplacé dans les sous-sols d’un rade londonien. The Child Of Lov, enfant prodige.
Album The Child Of Lov (Double Six Records/Domino) – sortie le 6 mai
Site officiel
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