Entre house déstructurée et techno minimale, ce Londonien s’apprête à sortir un nouvel album. Au programme : les sons et la danse du futur.
Si vous pensez parfois au futur et à la science-fiction, les deux étant souvent liés par les visions de quelques zinzins extralucides, peut-être la question vous a-t-elle déjà traversé l’esprit : comment dansera-t-on dans les prochaines années, et en écoutant quoi ? De toute évidence, certains y ont déjà longuement réfléchis, et préparent d’ores et déjà les playlists des premières teufs post-humanistes. Amis robots, cyborgs et humains augmentés, découvrez ci-dessous le dernier morceau en date de patten (à orthographier sans majuscule : c’est fait exprès).
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Drift ressemble beaucoup à son clip : la pensée est (dés)organisée selon le principe du collage, l’esthétique frôle le délire new age et l’envie de danser est rendue floue par l’incitation à la rêvasserie. Entre house déstructurée et techno minimale, patten rejoue l’héritage de l’ambient (cc Brian Eno) à la sauce des pionniers du post-rock (cc Disco Inferno), en y ajoutant quelques voix aériennes mais sans jamais tomber dans le domaine de la pop (Animal Collective n’est pourtant pas loin). Oui, on a connu plus simple et plus vendeur, mais patten s’en fout : il danse les yeux clos, la tête dans les nuages.
Le 24 février prochain, patten sortira un nouvel album chez Warp. Celui-ci s’appellera ESTOILE NAIANT (à orthographier en majuscule : c’est fait exprès) et contiendra dix morceaux planants et futuristes, dont les rythmes concassés en laisseront beaucoup indifférents, autant que d’autres y verront une fenêtre ouverte sur un nouveau monde. Un monde où les machines ont un droit d’expression, et où les Hommes doivent réapprendre à danser.
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