Un jeune hollandais évoque les fantômes des Zombies, Syd Barrett, des Turtles ou Sagittarius : le raffinement de ses chansons est prodigieux. A suivre.
Il y a quelques semaines, on commençait l’année 2013 de la plus belle des manières, quelque part dans le nord de la Hollande. Heureux spectateurs du festival Eurosonic, on découvrait en effet sur la scène d’un petit club de Groningen le prodige local Jacco Gardner.
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Agé d’à peine un quart de siècle, ce jeune Hollandais dégainait alors les popsongs psychédéliques d’un premier album qu’il a savamment intitulé Cabinet of Curiosity, et qui ressuscite avec une classe et un sens de l’écriture inouïs quelques beaux fantômes des sixties- Zombies, Syd Barrett, Turtles et Sagittarius en tête.
Se produisant devant des extraits vidéo des 400 Farces du diable de Méliès, le musicien affichait aussi de bien belles amours cinématographiques- il explique avoir été inspiré aussi bien par les orfèvres pop que par des films occultes des seventies, fussent-ils tchécoslovaques (Valerie A Tyden Divu de Jaromil Jies) ou suédois (Brödena Lejonhjärta de Olle Hellborn). Le résultat est un disque rétro mais au raffinement prodigieux. En Français, ce petit s’appelle Jaco Jardinier, et c’est un jardin extraordinaire.
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