Si on pouvait cantonner Swayzak à la sphère techno-house sur la foi de deux albums, on découvre ici que ce duo Londonien possède un flair et une culture musicale qui n’ont pas attendu le tunnel pour franchir la Manche. Certes, entre leur très beau Snowboarding In Argentina de 1998 et leur Himawari d’il y a […]
Si on pouvait cantonner Swayzak à la sphère techno-house sur la foi de deux albums, on découvre ici que ce duo Londonien possède un flair et une culture musicale qui n’ont pas attendu le tunnel pour franchir la Manche. Certes, entre leur très beau Snowboarding In Argentina de 1998 et leur Himawari d’il y a deux ans, James Taylor et David Brown avaient mis du dub, des voix et de l’electro-pop dans leur house. Mais ce double album parfait, entre techno minimale et dub électronique, ressemble à une cérémonie de remise des victoires de la techno continentale : les toujours impeccables Berlinois de Basic Channel, Ellen Allien, boss du label germanique qui monte (B.Pitch Control), sans oublier les Allemands Monolake ou Ricardo Villalobos, l’Anglais Herbert, le Havrais Philippe Cam, le Suisse Styro 2000? Pour Swayzak, une manière éclatante de se préparer le terrain avant la reconnaissance attendue de sa propre musique.
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