Si la bobine de Gizz Butt (chants et guitares), archétype punkoïde bon pour un éventuel musée des seventies, ne vous est pas étrangère, ne cherchez plus. C’est lors d’un concert récent que vous avez croisé le garçon et ses tics formolés. Janus Stark est en effet le groupe du guitariste live de Prodigy. Pas sa […]
Si la bobine de Gizz Butt (chants et guitares), archétype punkoïde bon pour un éventuel musée des seventies, ne vous est pas étrangère, ne cherchez plus. C’est lors d’un concert récent que vous avez croisé le garçon et ses tics formolés. Janus Stark est en effet le groupe du guitariste live de Prodigy. Pas sa danseuse. Plutôt sa régulière. Entre ce que Therapy n’est plus et ce que Helmet transcende au quotidien, le trio se positionne au coeur d’un rock dur, volontiers heavy, mais suffisamment mélodique pour nous retenir par la manche. Leur metal-punk s’inscrit dans la tradition anglaise du genre (leur producteur Terry Thomas est aussi celui de 3 Colours Red), mais sait à l’occasion faire exploser le carcan pour picorer dans le noisy-rock amidonné ou réchauffer l’assiette un peu tiède du grunge yankee. Tout ce qui brille n’est pas dur, mais au jeu du raffut plombé, Janus Stark s’en tire avec quelques lauriers.
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