Pop adorablement rétrograde
L’Angleterre est certes une île, mais à l’intérieur de cette île vivent encore et toujours quelques îlots, autarciques, miraculeusement épargnés du temps, du son : chez Goodly Seasons, par exemple, on n’a jamais entendu de dubstep, pas encore croisé de sampleur et la musique n’existe que sur des 45 tours de labels baptisés Sarah, Pink ou Creation. Comment, sinon, expliquer cette pop farouchement (et adorablement) rétrograde, qui refuse d’imaginer que le monde a évolué depuis 1986 et qu’on peut porter autre chose qu’un anorak bleu ciel ? Que personne, surtout, ne les prévienne pour l’internet, les téléphones mobiles, les MP3, Nadine Morano, tous ces trucs modernes.
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