Davantage visité par les muses technologiques que les deux premiers albums de Groove Armada, le nouveau Goodbye country (Hello nightclub) joue le rôle du messager porteur de très bonnes nouvelles. D’abord, il nous apprend qu’une sacrée mutinerie a eu lieu dans ce navire trop occupé, autrefois, à fréquenter l’eau douce. Ici, les rythmes claquent, les […]
Davantage visité par les muses technologiques que les deux premiers albums de Groove Armada, le nouveau Goodbye country (Hello nightclub) joue le rôle du messager porteur de très bonnes nouvelles. D’abord, il nous apprend qu’une sacrée mutinerie a eu lieu dans ce navire trop occupé, autrefois, à fréquenter l’eau douce. Ici, les rythmes claquent, les vagues sonores se suivent et impriment de jouissifs remous, histoire que la croisière ressemble enfin à une aventure. Derrière les murs sonores mis sur pied œuvrent deux apprentis ? compositeurs ambitieux qui, sur ce disque conçu comme un long voyage, ne perdent pas de vue leur boussole sensorielle. Malgré un début de maturité, les deux DJs n’ont pas pour autant renié leur amour de la danse, comme l’affirment le ragga digital ébouriffant Superstylin ou le funk assisté par ordinateur de Fogma. Moins immédiates, les constructions sophistiquées qui les accompagnent, abritant nombre de chausse-trapes groovy, séduiront sans doute plus sur le long-terme ? Drifted. Habile compromis entre des envies de chansons et une infatigable fascination pour le son, cet album présenté comme la fin d’une trilogie annonce surtout le début d’une nouvelle ère pour deux producteurs désormais bien déterminés à rêver à voix haute.
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