Flamboyante et efficace, de la pop normande cuisinée à la crème de la crème. Critique et écoute.
Après un premier album autoproduit, le groupe caennais fonde désormais sa pop sous influence assumée de Brian Wilson et autres voix des anges sur un partage raisonné entre claviers hypnotiques (et basse tellurique) et pop de tous les horizons, n’omettant manifestement pas que, dans ce registre, un album reste avant tout une flamboyante collection de singles.
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Si des titres comme Stupid creusent à l’évidence le sillon de quelques grands frères tels que MGMT, et que les têtes chenues dodelineront aux harmonies-réminiscences des Cars, il n’appartient qu’à ce quatuor d’asséner en douze refrains et à peine plus d’une demi-heure que si la vie n’est qu’un jeu, la musique en reste son suc.
Et c’est exactement cela qui se déroule : l’attention particulière de maîtres orfèvres attachés à une pop ondoyante, à la fois immédiate et expérimentale, à chaque mesure en quête de la pierre philosophale de la mélodie ultime. D’ores et déjà l’un des albums pop hexagonaux de l’année.
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