Le trio parisien s’affirme comme candidat au renouveau de l’electrodisco- pop hexagonale. Critique et écoute.
Après des prémices articulées autour de concerts intimistes et d’une remarquable humilité, Golf pose la question ultime : peut-on survivre aux influences conjointes de Queen et Aphex Twin ? C’est la question que tente de résoudre le trio parisien, grâce à l’intitulé méditatif (“tout est dans tout”) de ce premier ep. Quelques stridences de toccata s’effacent pour laisser place à la mélancolie d’une pop-song immédiate.
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De quoi faire porter à ces néophytes le poids du renouveau de l’electrodisco- pop hexagonale, secondés dans l’entreprise par Benjamin Lebeau (The Shoes) et des remixes de Plaisirs ou Anoraak. D’autant que Golf revisite parfois en mode récréatif Daft Punk ou Little Dragon, comme une offrande du futur aujourd’hui (des strates irisées et la danse sans violence), et en mode vintage encore.
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