Grosse fête punk manouche pour des New-Yorkais sans frontières ni barrières.
Malgré une réputation de “plus éruptives prestations de ce côté-ci du punk tzigane”, le sixième album de ces New-Yorkais internationalistes, transfuges d’Ukraine ou de Russie (et Trinidad-et-Tobago, et Ethiopie), ménage de ces instants (Lost Innocent World) où le lyrisme confine aux pures envolées romantiques.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Il rappelle alors sans afféterie que, dans la vie, parfois on danse et parfois on pleure. Enregistrées à El Paso (Texas) et produites par Andrew Scheps – The Mars Volta, Red Hot –, les douze chansons délivrent toutes l’antienne d’Eugene Hütz, leader de la bande : “Les frontières sont les scarifications de la planète.”
Le caractère roboratif de l’ensemble ne fera donc pas oublier son approche humaniste et renforcera l’intime conviction qu’on écoute ici une musique d’essence parfaitement politique.
{"type":"Banniere-Basse"}