A l’occasion de la sortie de leur premier album, « In Excelsis Stereo », Gloria a répondu à nos questions. Focus sur un groupe qui ressuscite les sixties.
Le nom ne vous dit peut être encore rien, mais cela ne saurait tarder. Aujourd’hui sort leur premier album, In Excelsis Stereo. A cette occasion, nous avons pu poser quelques questions à Gloria, un groupe à suivre de très près pour ceux qui aiment les années 60 et les guitares.
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Gloria, une grande famille musicale
Gloria compte trois filles et trois garçons : Wendy Martinez, Baby B, Amy Winter, Josselin, Kid Victrola et Thomas « Acromath ». Cette bande de potes, pourtant venue d’origines musicales diverses, forme bel et bien une seule et même famille, musicale, sentimentale et même parfois de chair et de sang. Kid Victrola, aux instruments, nous le confirme d’ailleurs :
« C’est bien symétrique et bien rangé. Selon le cas, on est amis, frères et sœurs, en couple, et beau-frère et belle-soeur… (véridique !) On est une famille… »
Quant à leur rencontre, elle semblait tout à fait naturelle.
« Il n’y a pas eu de rencontre précise. On fait tous partie d’une bande d’amis et musiciens, qui jouent et se mélangent en pleins de groupes. Pêle mêle on peut citer Ginger Accident, Deborah Kant, Tara King TH, Grand Veymont, Baby B, Bye Bye Dubai, Too Many Monkeys… et il en manque ! »
De cette rencontre naîtra In Excelsis Stereo. L’album s’est concrétisé au fur et à mesure des rencontres, pour trouver son accomplissement dans les studios Kermax. Si les compositions existaient déjà avant la création du groupe, elles n’ont eu de cesse de se ré-inventer, et d’évoluer au fil des discussions. Après la réalisation du disque, et la rencontre avec le label indé Howlin’ Banana, le groupe a décidé de « donner une incarnation scénique au groupe ». Pour Kid Victrola, cet album est alors passé d’un fantasme de producteur à un objet fini, pour notre plus grand plaisir.
Un album aux influences 60’s assummées
Le disque se compose de dix tracks, toutes baignées par l’influence des 60’s. Et quand on demande au groupe ce que représente cette période pour eux, la réponse fuse comme une évidence :
« C’est le grenier aux merveilles incontournable de la musique pop, donc de la musique classique du vingtième siècle. On a un intérêt évident pour les autres décennies mais les sixties sont tellement foisonnantes et tellement de choses s’y sont jouées, que ça reste une réserve immense d’inspiration. »
Ils citent ensuite leurs références, emblématiques de cette époque :
« Des Beatles, aux Stooges, en passant par John Fahey, La bossa, le free jazz, Walter Carlos ou Silver Apples, on a l’impression que tout y a été dit, et toujours avec la fraicheur des premières fois. »
Un album qui rend donc finalement hommage à cette période, en « faisant passer ce que les sixties leur ont apporté comme joie sonore ».
Mais cette influence se ressent également dans la pochette de l’album (dessinée par Wendy Martinez, l’une des chanteuse) et dans l’esthétique des clips, notamment celui de Beam Me Up.
Concernant l’avenir, le but est clair : tourner le plus possible l’année prochaine, et partout. Les maquettes pour le prochain album sont déjà en route, et un single inédit verra peut être le jour dans quelques mois… On attend avec impatience.
L’album est en écoute juste ici :
Gloria sera en concert le 9 décembre, à la Mécanique Ondulatoire.
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