L’Américaine offre une nouvelle vie aux machines. Critique et écoute.
Trois ans depuis Ring, premier album remarquable de l’Américaine Cameron Mesirow. Trois ans et la jeune femme, toujours, préfère les torsions aux lignes droites, les abstractions modernistes aux natures mortes – on est prêts à parier que ses structures mentales, que les circuits imprimés des machines auxquelles elle offre ces organes palpitants sont aussi torsadés que l’Interiors de sa pochette. Moins immédiatement marquant que Ring, Interiors lui est pourtant peut-être supérieur : comme le second album de Braids, il ne dévoile ses grandes profondeurs, et quelques morceaux extraordinaires, qu’au prix d’une plongée totale et sans retenue.
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