Touché par la foudre, le crachin et la grâce, un groupe digne de ses héros 80’s. Critique et écoute.
Fin 2012, Girls Names révèle un nouveau titre : The New Life – et la première place du podium des chansons tristes de l’année 2013 est prise. On la retrouve judicieusement placée en clôture de ce deuxième album, étirée sur plus de sept minutes dont on ne sort pas indemne.
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Ces fins esthètes basés à Belfast ont retenu des leçons cruciales de leurs aînés (en vrac, la new-wave, le post-punk, l’écurie Postcard). Mais au lieu de se contenter d’un simple exercice de style, ils jettent au gouffre le cahier des charges, pour réinventer pépères leurs propres structures – un riff en crescendo, digne d’un charmeur de serpent diabolique, est à lui seul le refrain de Projektion.
Leur noirceur, aussi hantée par des vapeurs atmosphériques que par des éclairs cinglants, s’exprime par la voix ténébreuse de Cathal Cully, tête pensante et songwriter au désespoir hautain. Ce chant du cygne (noir) est un ensorcellement.
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