Le jeune contrebassiste israélien fait souffler la tempête dans le monde des trios jazz.
Les trios jazz sont en vogue : celui de Brad Mehldau, illuminé par la sensibilité
du pianiste ; celui d’E.S.T., qui a gagné l’écoute du grand public avec une approche plus pop. Le contrebassiste israélien Avishai Cohen et ses partenaires
marchent un peu sur les mêmes sentiers, avec ce sens de la “mélodie collective in progress” comme une méthode. Bassiste d’une grande musicalité – ses notes arrondissent le rythme, font rebondir le tempo avec volupté –, Avishai Cohen
porte ce trio avec toute sa vitalité et son expressivité.
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On peut tendre l’oreille sur chacun des instruments (basse-pianobatterie) sans perdre l’équilibre, tant le triangle musical semble équilatéral et solidaire. Né en 1970, Avishai Cohen vit aux Etats-Unis depuis 1992. Il a longtemps accompagné quelques grands pianistes : Brad Mehldau, Danilo Perez et Chick Corea.
Il a choisi, pour ce nouvel enregistrement sur son propre label, le jeune pianiste Shai Maestro, de formation classique, au jeu volubile et romantique ; Mark Giuliana, son batteur, le seconde dans ses impulsions et ses temps calmes depuis six ans déjà.
Les compositions d’Avishai Cohen dénotent dans l’univers des trios actuels : impétueuses, charnelles, pleines de sève. Cette verve emporte l’auditeur dans un flot généreux, dont le thème Eleven Wives en milieu d’album, illustre l’intensité.
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