Avec « Hologram Imaparatorlugu », il place la Turquie au centre de la carte.
Sur la pochette cosmico-psyché, elle semble habiter une autre planète. Non, Gaye Su Akyol n’a rien d’extraterrestre, elle a grandi et vit à Istanbul. Forcément, son deuxième album, Hologram Imparatorlugu (littéralement “Empire hologramme”), avec son instrumentation qui mêle rythmiques et cordes du Moyen-Orient avec guitares surf, sonne exotique à nos oreilles occidentales. Mais l’artiste turque vaut bien plus qu’une carte postale vivante.
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Peintre devenue chanteuse sous l’influence conjuguée de Nirvana et de sa compatriote, l’engagée Selda Bagcan, elle mixe les cultures
dans une écriture limpide et sans couture apparente. Avec son timbre de voix qui rappelle Grace Slick, elle habite chaque chanson avec intensité. Même si l’on ne comprend pas les paroles, l’urgence d’Hologram, le groove de Berdus ou la sensualité d’Eski Tüfek (voir la vidéo enfiévrée) méritent
de lui faire gagner beaucoup de partisans.
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