Branleurs doués, les Américains plongent la pop dans la folie et le désordre. Critique et écoute.
Affreux, bêtes mais sans doute pas méchants, on avait laissé Ganglians sur Monster Head Room, sorti en 2009 et toujours très écouté depuis. Un disque cinoque, un monstre gentil, mal peigné et sans doute un peu drogué, brillant et slacker, où les quatre branleurs de Sacramento télescopaient les Beach Boys et un psychédélisme violent, des coups de soleil et des coups de grisou.
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Bonne nouvelle : les garçons n’ont depuis appris ni la propreté, ni la logique, ni la politesse. Il règne sur le branque et branlant Still Living la drôle d’impression de rencontre entre ordre et folie : les tubes pop sont sciemment salopés, il y a du poison dans les friandises, des menaces dans les arpèges, des clous rouillés dans les coussins harmoniques, les joliesses formelles ne servent qu’à camoufler, à peine, le chaos génial des idées.
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