L’ex leader du trio psyché-rock Wall of Death passe à la pop électronique. Efficace et addictif.
Auteur surprise du mini-tube pop de l’automne 2019 (Tu danses et ses paroles irrésistibles : “Je suis ton + 1 sur la liste”), Gabriel Auguste n’est pourtant pas un perdreau de l’année. Derrière sa carrure et sa moustache de Viking (imaginez un Arnaud Rebotini scandinave), l’homme était autrefois le leader de Wall of Death, un trio psyché rock signé chez Born Bad puis débauché par le label d’Hanni El Khatib, avant de splitter après leur second album Loveland (2016).
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Le Vendéen s’essaie en solitaire à sa langue maternelle
Aux antipodes de son ancien groupe, le trentenaire emprunte une voie pop électronique et décide de voler de ses propres ailes, comme son artiste préféré au monde : Robert Wyatt. Musicien touche-à-tout, l’imposant Vendéen s’essaie en solitaire à sa langue maternelle, sans la moindre référence musicale française. “Le rock, c’est la culture de l’ignorance. Avant de me lancer en solo, je ne connaissais même pas Air ni Sébastien Tellier” – deux noms auxquels on songe pourtant sur les ballades addictives Coups bas et Sur ton passage.
Dans sa cave parisienne, il ébauche ses premiers morceaux, avant de les sortir au compte-gouttes via La Souterraine et d’être signé par Animal63 (The Blaze, Myth Syzer). Bien entouré (Adrien Soleiman au saxophone, Olivia Merilahti de The Dø en featuring sur l’entêtant D’accord je t’aime, Etienne Jaumet à la coproduction), Gabriel Auguste fait profil haut sur son premier ep Coups bas. On n’a pas fini d’en (re)parler.
Franck Vergeade
ep Coups bas (Animal63/Believe), sortie le 21 février
Concerts Le 16 janvier, Paris (Inrocks Super Club au Supersonic), le 6 février, Dijon (GéNéRiQ Festival), le 7, Besançon (GéNéRiQ Festival), le 8, Montbéliard (GéNéRiQ Festival), le 21, Tourcoing (Grand Mix)
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