Le génie détraqué
de Normandie revient
avec un album fulgurant : critique et écoute.
Démarrons par un scoop, voulez-vous : Captain Beefheart n’est pas mort. Son esprit vit chez Gablé, l’un des groupes les plus excentriques et excitants du moment. Il paraît qu’ils sont français, mais il est sérieusement permis d’en douter tant leur musique semble anglo-saxonne, jusque dans l’accent.
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Leur musical bric-à-brac, implosif alliage de folk patraque et de pop foutraque, sonne surtout complètement sonné. L’auditeur mettra ainsi, contraint et forcé, son appartement sens dessus dessous en écoutant – fort et en boucle – CuTe Horse CuT, nouvel album de cet infernal trio (deux garçons, une fille et d’illimitées possibilités).
Mitraillant tous azimuts avec un sens mélodique redoutable, Gablé dégaine vingt morceaux en moins de quarante minutes et dégomme joyeusement tous les garde-fous. Bienvenue par dessus bord.
Concerts : le 5 avril à Paris (Café de la Danse)
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