Le groupe folk-rock de Chicago fête ses deux décennies avec “The Pet Parade”, un nouvel album délicat et intimiste.
Vingt ans après son premier album, c’est un anniversaire important pour un groupe qui l’est tout autant. Une fête pour laquelle une parade d’animaux s’offre en spectacle d’ouverture. The Pet Parade, titre inspiré des souvenirs d’enfance d’Eric D. Johnson (Bonny Light Horseman, The Shins), est construit autour de deux accords. C’est simple et beau.
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Si les musiciens furent contraints de s’enregistrer eux-mêmes, à distance les uns des autres, pendant cet été étouffant où l’Amérique voyait défiler le nombre de ses contaminations sur un compteur fou, le talent de Josh D. Kaufman, à la production, crée l’illusion de l’intimité. Le groupe semble réuni devant nous sur les tapis moelleux d’un salon rustique.
Une échappée belle vers un imaginaire seventies
Sans devenir austère, Fruit Bats délaisse la légèreté pop et les titres plus chaloupés de son précédent album, Gold Past Life. Façonnées avec talent, ces chansons s’habillent de simplicité : quelques guitares acoustiques (et lap steel), un Wurlitzer, des chœurs vibrants et un violon triste.
Les compositions assument pleinement tout ce qu’elles doivent à celles des Kinks, de Neil Young ou de Fleetwood Mac. Une échappée belle vers un imaginaire seventies idéal, une virée feutrée à suivre les yeux fermés.
The Pet Parade Merge Records/Modulor
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