Depuis 1994, les compilations Freezone s’évertuent à dresser des cartes et des topographies presque annuelles de la musique électronique ambient et downtempo, en faisant appel à des artistes peu connus, souvent encore en plein travail de défrichage intime. La sélection, toujours gargantuesque est due à DJ Morpheus, ancien membre des défunts Minimal Compact, reconverti en […]
Depuis 1994, les compilations Freezone s’évertuent à dresser des cartes et des topographies presque annuelles de la musique électronique ambient et downtempo, en faisant appel à des artistes peu connus, souvent encore en plein travail de défrichage intime. La sélection, toujours gargantuesque est due à DJ Morpheus, ancien membre des défunts Minimal Compact, reconverti en gourou ambient au bon goût assuré. On a notamment pu entendre grâce à son filtrage les premières exactions de Photek, Herbert, Senor Coconut ou Isolée. Ce septième volume ne dépareille pas des autres : l’ensemble forme une odyssée instrumentale aux accents psychédéliques avoués. Là aussi, comme dans les épisodes précédents, quelques morceaux retiennent l’attention, malgré la tenue générale impressionnante de l’ensemble. Tout d’abord, Obscured by 5 de Burnt Friedman, acolyte de Senor Coconut, déjà auteur de quelques albums d’electro-dub inspirés. Et Prelude & the kiss, de Kid Koala, petite perle légèrement hispanisante. Seven is seven is marque la vitesse de croisière d’une collection qui fait de l’électro une forme d’easy-listening futuriste et intrigante pour lounge virtuel et chat-room numérique.
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