Non, il n’y a pas que les compilations de dance aux hormones, servies sous vide dans les supermarchés, qui résistent au temps et connaissent un destin fameux. Dans la catégorie “musique électronique de qualité”, Freezone, dont paraît aujourd’hui le sixième volume, est un heureux contre-exemple combinant intégrité et pérennité, une preuve valable que cette formule […]
Non, il n’y a pas que les compilations de dance aux hormones, servies sous vide dans les supermarchés, qui résistent au temps et connaissent un destin fameux. Dans la catégorie « musique électronique de qualité », Freezone, dont paraît aujourd’hui le sixième volume, est un heureux contre-exemple combinant intégrité et pérennité, une preuve valable que cette formule garde toute sa pertinence et n’est pas prête de s’essouffler. Les règles en vigueur dans cette maison, toujours impeccablement tenue par DJ Morpheus, sont toujours les mêmes : liberté, abstraction reposante et spleen chaleureux servent de fil conducteur, formant un véritable défilé de la haute couture techno – avec comme têtes d’affiche les Français Château Flight et Alex Gopher. Même si certains essaient de hausser le rythme – notamment Dego et Josh Wink pour un On my todd d’anthologie -, c’est toujours le down-tempo qui remporte la palme du bon goût comme sur Xan + man de Stacey Pullen, morceau envoûtant et ombrageux.
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