Après une période déprimante de domination stérile de la house minimale, il était temps de revenir à un peu de chaleur. Les Anglais ont montré la voie avec le travail réjouissant des producteurs Nathan Fake et James Holden sur le label de ce dernier, Border Community. Piqués au vif de ne pas avoir pensé eux-mêmes […]
Après une période déprimante de domination stérile de la house minimale, il était temps de revenir à un peu de chaleur. Les Anglais ont montré la voie avec le travail réjouissant des producteurs Nathan Fake et James Holden sur le label de ce dernier, Border Community. Piqués au vif de ne pas avoir pensé eux-mêmes à dérider leur electro minimale, les Allemands n’ont pas tardé à fricoter avec cette nouvelle scène, le label de Cologne Traum donnant le coup d’envoi des accords anglo-germaniques en accueillant Nathan Fake pour son maxi Dinamo. Face à cette marche en avant de l’Europe pour une house que certains qualifient déjà de progressive, l’Espagne emboîte le pas avec le duo Ferenc.
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Après un premier maxi culte en 2003, le sombre Yes Sir, I Can Hardcore, sorti sur un autre label de Cologne, Kompakt, les producteurs et DJ Maxi Ruiz et Fra Soler parviennent, sur la longueur de l’album, à faire flotter un parfum de romantisme au dessus de la rigide techno. Notre Djette Jennifer Cardini vient poser sa voix sur Vinagreta, jolie tranche d’electro désenchantée qui ferait fondre le plus glacial des dance-floors. De sublimes nappes baléariques (Sandia) viennent confirmer que nous avons là la plus belle musique de l’été pour échapper au revival acid qui nous pendait au nez.
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