Un ancien musicien de La Roux offre une house classe et aérienne. Critique.
En 2012, alors que la minimale et la turbine occupent le devant de la scène, Fort Romeau publie un premier album – Kingdoms – et s’attache à redorer le blason de la house à coups de deep new-yorkaise et d’influences chicagoanes. Aujourd’hui, l’ancien clavier de La Roux continue de creuser les sillons d’une musique qui connaît son histoire tout en évitant les poncifs.
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Sur Insides, on trouve des morceaux en forme de lentes montées – faits de gimmicks roboratifs, de basses souterraines et de résurgences disco – mais l’essentiel est ailleurs. Erudit sans être pédant, le Londonien livre aussi de jolies faces B, comme autant de divagations nocturnes et éthérées. Aux confins d’une electronica rêveuse et pionnière se construit une house à la classe irréprochable et hors du temps. Ne manquent que quelques bombes dance-floor, dont Fort Romeau a pourtant le secret
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