Sarah/Danceteria Depuis le temps qu’on parle des Field Mice comme de l’un de ces talentueux petits groupes anglais qui constituent le vivier, on ne s’était même pas rendu compte qu’ils n’avaient toujours pas enregistré d’albums. Depuis leur single de bleusaille ? il y a trois ans ?, le groupe est passé d’un duo à un […]
Sarah/Danceteria
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Depuis le temps qu’on parle des Field Mice comme de l’un de ces talentueux petits groupes anglais qui constituent le vivier, on ne s’était même pas rendu compte qu’ils n’avaient toujours pas enregistré d’albums. Depuis leur single de bleusaille ? il y a trois ans ?, le groupe est passé d’un duo à un quintet et a enregistré, à la pelle, singles, mini-albums, et même maxis. Tout cela fournissait la matière première de la compilation Coastal, sortie en août. Ne pas confondre, For keeps sort à la mi-octobre.
Et sa première écoute énerve passablement : ce groupe est donc voué à rester un petit groupe anglais’ ? Pourquoi diable, alors que la formation est stable et les fans de plus en plus nombreux, ne pas s’être offert un producteur ? Pourquoi cette attitude puérile à vouloir rester terriblement amateur ? Si cela énerve, c’est bien entendu que For keeps phosphore de mélodies cristallines et de gypses lumineuses, comme d’habitude. Alors, pourquoi donc ne pas vouloir enfin un producteur qui taillerait soigneusement ces joyaux bruts, qui charpenterait cette pop outrageusement blanche et adolescente, qui canaliserait toutes ces idées disparates ? Au lieu de ça, les Field Mice distillent encore leurs jolies chansons comme au premier jour, avec un détachement presque clinique et une éloquente facilité narrative. Naturellement, ils nous ont encore au charme, car il faut leur reconnaître un talent lunatique pour écrire un condensé ingénu de la pop.
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