C’est un petit disque venu de nulle part et pourtant voué à un destin enviable pour peu qu’il sache se faire entendre. Puisse le bouche-à-oreille, unique médium de promotion possible pour ces chansons fâchées avec les conventions, fonctionner à plein. Puissent ces voix glorieuses toucher ceux les amateurs de sobriété, de Ron Sexsmith au […]
C’est un petit disque venu de nulle part et pourtant voué à un destin enviable pour peu qu’il sache se faire entendre. Puisse le bouche-à-oreille, unique médium de promotion possible pour ces chansons fâchées avec les conventions, fonctionner à plein. Puissent ces voix glorieuses toucher ceux les amateurs de sobriété, de Ron Sexsmith au meilleur de Bill Pritchard en passant par le Yo La Tengo acoustique pour qui elles chantent si joliment. A peine trois chansons dans l’album et l’on sent déjà qu’il a été attendu par le groupe comme une libération pas moins de dix-sept titres rentrés au chausse-pied. Comment expliquer autrement la richesse mélodique qui l’habite de part en part, la beauté d’arrangements les cuivres de Lies lies lies, les percussions de Bye bye que l’on devine avoir mûri longuement ? Et on ne parle même pas de la production remarquable qui élève l’ensemble à l’état de petit miracle parfaitement imprévisible, donc hautement appréciable.
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