Né en 1979 sur les brisées du punk, mutilé en 1988 avant même d’avoir pu frotter ses oreilles à l’acid generation puis réactivé neuf ans plus tard avec le bien nommé Evergreen, Echo & The Bunnymen est une anomalie. Réanimé il y a quatre ans par un Ian McCulloch et un Will Sergeant impatients d’en […]
Né en 1979 sur les brisées du punk, mutilé en 1988 avant même d’avoir pu frotter ses oreilles à l’acid generation puis réactivé neuf ans plus tard avec le bien nommé Evergreen, Echo & The Bunnymen est une anomalie. Réanimé il y a quatre ans par un Ian McCulloch et un Will Sergeant impatients d’en découdre avec toute une génération de pilleurs de clapiers (The Verve en tête), Echo & The Bunnymen poursuit donc avec Flowers son chemin. Si le magnifique What are you going to do with your life ? nous avait en 1999 fait rebaptiser le groupe Ego & The Bunnymen ? tant l’incorrigible McCulloch s’était, à l’époque, empressé d’en revendiquer l’indivisible paternité ?, Flowers ressemble alors à un disque de chambre d’Echo & The Bunnyman : la réponse du guitariste Sergeant aux digressions égotiques de son maître chanteur.
« Je suis le roi des rois/J’ai perdu ma couronne » gronde Ian McCulloch sur l’irréprochable King of kings : sa majesté a peut-être perdu son diadème, mais son fidèle valet a enfin retrouvé ses pédales d’effets, pour dessiner ici des arabesques qu’on n’avait plus entendues depuis le glorieux Crocodiles ? le mystère et les canines en moins.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}