Le Breton offre une pop romantique et scintillante à la française. Critique et écoute.
Quatre ans après un premier album éponyme, l’univers songeur du trentenaire rennais reste intact, l’envie d’en découdre en plus. Le son pop-folk de son premier essai devient new-wave rageuse, presque frontale. Les guitares résonnent maintenant dans des espaces élargis par des nappes de synthétiseurs, notamment avec la remuante et imparable Je te laisse avec la nuit.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Florian Mona confesse son penchant pour les relations sentimentales tempétueuses (Petite conne et Plein de toi) et les femmes aux destins hors du commun – Chicago May et Malory (Knox) – en leur dédiant autant de pop-songs addictives. Epaulé par Mathieu Languille du groupe Montgomery et Samuel Chapelain de Manceau, il maîtrise ce complexe équilibre entre chant français et culture musicale anglo-saxonne. Pas un hasard donc si le single Le Large rappelle les bouleversantes épopées bricolées par Jason Lytle et l’écriture métaphorique d’Etienne Daho ou Dominique A.
{"type":"Banniere-Basse"}