Oscar de la plus belle intox de l’année, la très sérieuse biographie cite sans scrupules les Doors, Jimi Hendrix ou Led Zeppelin comme influences majeures de Pusherman. Réflexion faite, il faudrait plutôt sonder les bas-fonds de la quatrième division du rock psychédélique pour trouver les sources d’inspiration de ces Anglais de nulle part la […]
Oscar de la plus belle intox de l’année, la très sérieuse biographie cite sans scrupules les Doors, Jimi Hendrix ou Led Zeppelin comme influences majeures de Pusherman. Réflexion faite, il faudrait plutôt sonder les bas-fonds de la quatrième division du rock psychédélique pour trouver les sources d’inspiration de ces Anglais de nulle part la côte sud-ouest , se rappeler ces groupes imbéciles persuadés, comme Pusherman aujourd’hui, qu’il suffisait de se faire la tête de Syd Barrett sur une pochette pour gagner un brin de crédibilité artistique. Dans le monde de Pusherman, il n’y a ni lumière ni inspiration, juste une torture mentale inutile, des chansons blafardes et une complexité névrotique ; des rythmiques obèses se refusent à la moindre mise en jambe et des guitares maladives triturent sans plaisir quelques lignes mélodiques jusqu’à les rendre solubles dans un gloubiboulga sonore. Bref, rien qui ressemble de près ou de loin à une chanson valide.
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