A 19 ans, cette Londonienne impressionne en frottant ses folk-songs à de magistrales orchestrations.
Lors du récent festival les inRocKs Philips, elle s’invitait devant le rideau du Casino de Paris. Avant le concert de Damon Albarn, la chanteuse jouait seule deux morceaux, dont une version française de L’amour est bleu d’André Popp. Flo Morrissey a 19 ans et un physique qui la situe entre une Emmanuelle Béart hippie et une soeur de Pocahontas. D’origine irlandaise, issue d’une famille de neuf enfants, elle habite toujours chez ses parents, à Londres. Elle s’est mise à chanter sans que personne l’y pousse et, après quelques titres remarqués sur le net, a traversé l’Atlantique pour enregistrer un premier album en Californie sous la houlette du producteur Georgeson (Vetiver). “J’étais particulièrement sensible à l’histoire du Laurel Canyon et à ses illustres musiciens.”
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La jeune femme chante en effet comme une héritière légitime de Joni Mitchell, ou une descendante de Vashti Bunyan, dont elle a d’ailleurs assuré la première partie en Angleterre. En elle, et en sa façon de frotter ses torch-songs à des cordes et des orchestrations dignes de Broadway, on verrait aussi une filiation évidente avec Lana Del Rey. Souhaitons-lui, alors que l’époustouflant single Pages of Gold vient de paraître, la même consécration.
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