Pétard au bec, ce trio fait danser les b-boys dans un cosmos flippant.
Jusqu’ici, Flatbush Zombies semblait s’être spécialisé dans un rap calibré pour les soirées enfumées avec des mixtapes (D.R.U.G.S.) et des singles (Snorting Coke Off a Stripper’s Ass) à entendre comme un appel à la défonce. On les imaginait plongés dans des vapeurs toxiques et c’est presque sans surprise qu’on apprenait leur copinage avec A$AP Rocky, Joey Bada$$ ou RZA.
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Depuis, on a découvert 3001: A Laced Odyssey et on a compris que le trio de Brooklyn ne se résumait pas à ses visions nourries à la weed. Beats fantomatiques, humour noir, prod claustrophobe et assommante : ce premier album, dont l’artwork a été confié à David Nakayama (des Marvel Adventures), possède un relief singulier, à la fois désinvolte et hypnotique, barge, gonflé de futurisme. En fin de parcours, après la coolitude de Bounce et la richesse orchestrale d’Ascension, il a même la bonté de façonner en toute décontraction Your Favorite Rap Song.
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