Aperçus en première partie des White Stripes, les Whirlwind Heat avaient accouché l’année dernière de Do Rabbits Wonder , premier album jouissif, hilarant mais trop longuet, qui avait quand même zébré le revival rock passéiste d’un éclair de tonnerre iconoclaste. Flamingo, Honey a la bonne idée d’afficher un chrono record de dix minutes pour dix […]
Aperçus en première partie des White Stripes, les Whirlwind Heat avaient accouché l’année dernière de Do Rabbits Wonder , premier album jouissif, hilarant mais trop longuet, qui avait quand même zébré le revival rock passéiste d’un éclair de tonnerre iconoclaste. Flamingo, Honey a la bonne idée d’afficher un chrono record de dix minutes pour dix chansons : comme leurs ancêtres post-punk de Devo, les Américains s’adonnent à un sprint dénué de toute virtuosité, dans un style tout sauf académique.
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Si la course irrégulière et décousue de leurs chansons semble calquée sur la foulée d’un Pavement nonchalant dont les doigts seraient restés coincés dans la prise (A Worms Coat), Meat Packers et Muffler évoquent plutôt le Beck d’Odelay pour la respiration rauque des guitares noisy et la voix de psychotique survolté. C’est à l’issue d’un finish disputé sur le fil (Pearl Earrings) que ces fougueux lévriers reprennent leur souffle sur un air d’accordéon apaisé. Reste à savoir si ce sprint fou et débraillé mérite une médaille ou une camisole.
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