Après le sublime “Téléportation”, la semaine passée, la chanteuse sort ce 24 novembre le tube évident “Masque d’or”. Et nous livre quelques détails sur son prochain album.
La semaine passée, Fishbach signait son grand retour avec son premier single solo en quatre ans, Téléportation. Si le choix de prendre la température du côté de son auditoire avec un single était moins évident, c’est parce que la chanteuse avait gardé dans sa manche l’imparable tube qui paraît aujourd’hui pour acter son come-back avec l’art et la manière : Masque d’or.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Avant de jeter une oreille sur un second album annoncé pour février 2022, celle qui touche tout ce qu’elle transforme en or s’est éloignée de l’influence de Kate Bush qui imprégnait Téléportation pour embrasser définitivement l’héritage de Fred Chichin et Catherine Ringer, riffs imparables d’obédience funk à l’appui.
>> À lire aussi : Los Bitchos regagnent leur liberté dans le clip de “Good To Go!”
Avec son clip imaginé et réalisé avec la complicité d’Aymeric Bergada du Cadet (La Femme, Ascendant Vierge, Regina Demina…), Masque d’or marque le départ en fanfare d’une nouvelle ère pour Fishbach, avec une appétence pour le disco partagée par Clara Luciani et Juliette Armanet, toujours porté par le sens de la dramaturgie des groupes de rock français des eighties : Niagara et Les Rita Mitsouko, donc, en tête.
Depuis les Ardennes où elle est repartie vivre, Flora Fishbach nous en dit un peu plus sur le successeur attendu d’À ta merci.
Après quatre ans d’absence, tu reviens avec deux singles – Téléportation et Masque d’or – en une semaine. Une manière de rattraper le temps perdu ?
L’album à venir est composé de chansons très différentes les unes des autres. Je n’aurais pas voulu arriver avec un morceau en disant : c’est ça, le nouveau Fishbach. Alors j’ai proposé d’entrée deux couleurs pour qu’on cause arc-en-ciel.
Dans Téléportation, tu chantes : “Je suis absolument secrète/Je vous assure/Je n’ai pas besoin d’interprète/J’ai des chaussures.” Quelques explications s’imposent.
Les paroles d’une chanson, c’est comme les parfums : leur appréciation change selon les personnes qui le portent. L’imagination est bien plus intéressante que mes explications.
Pour le clip de Masque d’or, tu as travaillé avec le réalisateur Aymeric Bergada du Cadet, collaborateur historique de La Femme. Quel était le cahier des charges ?
S’amuser, tout se permettre. Explorer tous les spectres de ma féminité. Aymeric est un merveilleux dessinateur. Les personnages que l’on crée sont très intenses, mais nous rions beaucoup à les jouer. J’aime travailler de manière ludique.
Ces deux premières chansons annoncent donc la suite discographique d’À ta merci. Peux-tu déjà nous confier quelques mots sur ce second album ?
Je peux dire qu’il y aura beaucoup de guitares et de synthés. Bon, c’était déjà le cas sur le premier disque. Ce qui change, c’est mon rapport à la voix. Je suis allée chercher d’autres caractères, je suis allée m’explorer à fond.
Propos recueillis par Franck Vergeade.
>> A lire aussi : Fishbach est enfin de retour avec un nouveau single sublime !
{"type":"Banniere-Basse"}