La nouvelle collection de chansons de la Parisienne séduit et convainc. Critique et écoute.
Fiodor Dream Dog : l’air de rien, voilà un pseudo qui a du chien. Insolite et intrigant, il colle impeccablement à la drôle de musique concoctée par Tatiana Mladenovitch, jeune musicienne parisienne résolument fâchée avec la normalité. Gambadant allègrement hors des sentiers battus, entre electro lunaire, folk fugueur et pop en apesanteur, cette musique (très) peu ordinaire file entre les doigts des maniaques de l’étiquetage pour mieux titiller l’imaginaire de tous les autres.
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Enregistré en sept jours à la campagne, avec Bertrand Belin et Thibault Frisoni, son nouvel album, Best, contient dix ballades douces-amères, dont le charme étrange et vivace, subtilement mis en relief par la production tout en finesse de Nicolas Delbart, s’accroît à chaque nouvelle écoute. Séduisent tout particulièrement Modern Heroes, Scene from the Future et Cherries, trois possibles tubes d’un été en pente douce-amère.
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