Avec « Emocean », BO d’un film réalisé par le groupe lui-même, Fenster nous invite à une délicieuse baignade en mer electro-pop.
Propulsé sur le devant de la scène au tout début des années 2000, grâce en particulier à Lali Puna, le (discret) label berlinois Morr Music demeure l’un des plus fiables pourvoyeurs de pop moderne.
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Pour s’en convaincre, il suffit de tremper ses oreilles dans Emocean, nouvel album de Fenster, groupe berlinois qui nous a déjà offert Bones (2012) et The Pink Caves (2014), deux très jolis échantillons de pop élégante et nonchalante, rêveuse et fureteuse. Majoritairement instrumental, ce troisième album se révèle encore plus particulier que les précédents dans la mesure où il constitue la bande originale du film (forcément) éponyme, réalisé par le groupe lui-même. Démarrant comme un documentaire sur l’enregistrement de l’album, le film ne tarde pas à décoller du réel pour partir vers une autre dimension…
Entre bulles de pop aquatique et vapeurs d’electro onirique, non loin de Air et des High Llamas, la musique est au diapason, exhalant tout du long un entêtant parfum de rétrofuturisme. Si, on l’a compris, l’ambiance générale est plutôt planante, la bombinette funky Off the Cahin et l’irrésistible pop-song Laer Si Live devraient faire remuer plus d’un popotin.
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