Le maître autrichien de l’electro revisite l’œuvre d’un illustre compatriote.
Crooner de la musique expérimentale, lunettes noires et cheveux gominés, la guitare comme instrument de prédilection, le Viennois Christian Fennesz fut l’un des plus grands représentants du glitch – accident sonore provoqué intentionnellement – au début des années 2000. Son œuvre maîtresse reste Endless Summer, le meilleur hommage aux Beach Boys qu’on ait entendu à ce jour. Dans le même état d’esprit, mais avec une approche plus institutionnelle, il retravaille dans son nouveau disque l’œuvre de Gustav Mahler.
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Piochant avec une liberté totale parmi les dix symphonies de cet autre compositeur autrichien, Fennesz en extrait des samples qu’il retravaille, étire et déforme jusqu’à ce qu’on ne les reconnaisse plus, et y ajoute ses nappes de guitares aériennes. Enregistrées live dans une radio viennoise en 2011, ces quatre longues plages sonnent pourtant comme un album très abouti, chant du cygne d’un genre définitivement lié aux années 2000.
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