Derrière Pony Club, aucune odeur âcre d’écurie mal récurée, mais Mark Cullen, petit Irlandais à la tête de poupon mal dégrossi par quelques années de galères londoniennes. Sa vie, c’est son chez lui ; son univers, les jupons de sa maman. Car le garçon vit de nouveau, avec sa femme, dans sa chambrette d’enfant, haut […]
Derrière Pony Club, aucune odeur âcre d’écurie mal récurée, mais Mark Cullen, petit Irlandais à la tête de poupon mal dégrossi par quelques années de galères londoniennes. Sa vie, c’est son chez lui ; son univers, les jupons de sa maman. Car le garçon vit de nouveau, avec sa femme, dans sa chambrette d’enfant, haut lieu probable de ses premiers exploits onanistes, où il enregistre, en solo, ses albums avec ses petits doigts, son ordinateur, entre deux duels de langue de vipère entre mère et moitié. Du vrai home-made.
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Family Business, le bien nommé, est donc un charmant journal intimiste, petit objet délicat plus complexe et riche que sa simple couverture. L’iode, le sel et l’enfermement corrodent ça et là une pop plutôt fraîche, dont les quelques superbes excroissances semblent avoir poussé cloîtrées sous les vertes ombres irlandaises, à peine rougies par quelques chœurs ou rythmes soul, bronzées par quelques accès de rock. Mais le solitaire ne se refuse jamais une ampleur épatante, dans laquelle les morceaux s’égaient régulièrement.
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