Fact 2

Si les qualités de DJ de Carl Cox sont imposantes ­ ceux présents au Rex pour la sortie de l’album s’en souviendront pendant longtemps, Jean-Michel Jarre y compris ­, ses choix musicaux pouvaient quelquefois être sujets à caution. Le premier volet de Fact révélait ainsi un net penchant pour une techno trance dure à digérer. D’où la surprise de ce second volet : car si la musique que joue Carl Cox est bourrée de tics un peu faciles ­ montées qui n’en finissent plus, boîte à rythmes TB 303 au kilomètre ­, elle est aussi terriblement efficace quand elle puise sa source vers Chicago, chez Green Velvet ou à Londres chez Fat Boys Slim. C’est là, quand il abandonne la facilité pour un style plus dur et plus minimaliste ­ dicté par ses goûts personnels plus que par un supposé recentrage marketing ­ que ce DJ majeur se révèle le plus impressionnant.

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