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On ne le sait que trop bien, Agnès Gayraud maîtrise l’art de la dialectique et particulièrement celle de la pop. Ce qui nous pousse à disséquer chaque motif des chansons de La Féline pour y trouver les traces d’une grande conspiration, au risque parfois de passer à côté de la beauté immédiate du texte, d’un arrangement, de l’ambiance.
On a évité le piège cette fois, en découvrant les Palmiers sauvages, ballade décharnée dans un monde au crépuscule de sa vie, que La Féline situe dans un futur proche : « Les palmiers sauvages du Sunset Boulevard meurent étouffés / 2034, effet de serre, toute la Terre, cimetière assuré« , chante-t-elle d’entrée de jeu, tandis que sont projetées dans une salle de cinéma déserte les images de l’holocauste écologique à venir.
Extrait de Vie future, son troisième album dont la sortie est attendue à l’automne, Palmiers sauvages fascine autant par sa beauté, qu’elle inquiète par son propos.
La Féline sera en showcase à la Maison de la Poésie (Paris III), le 11 juin, et en concert au Café de la Danse (Paris XI), le 12 décembre prochain.
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