A Munich, les trois de Fonoda ont trouvé la recette pour faire briller le gris.
Matthias Neuefeind (guitare), Christian Unertl (basse) et Florian Doelzer (batterie) composent une musique qui doit autant au post-rock qu’au shoegazing.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Certains torchent des pop-song excitées de trente secondes ; eux se rangent dans un camp où l’on prend le temps de choyer une mélodie sur plus de six minutes afin de préserver la magie d’une atmosphère. D’autant qu’avec ce deuxième album le trio redécouvre l’usage du micro et fait planer une voix atone – on pense à Tarwater – sur une musique projetée au ralenti. Atone sauf lorsqu’elle se met déchirer l’air d’un cri de désespoir (Silence Means Disease). Entre Mogwai, Slint et Slowdive, Fonoda magnifie le post-rock et le rend accessible à tous.
{"type":"Banniere-Basse"}