Retour à l’”âge d’or” après la brève incursion dans le domaine contemporain du volume 2. Explorant, une nouvelle fois, la période bénie courant de 1969 à 1975, cette compilation insiste sur une particularité étonnante : la plupart des stars vocales éthiopiennes (Mahmoud Ahmed, Tlahoun Gèssèssè, Bzuneh Bèqèlè la first lady de la chanson éthiopienne ?, […]
Retour à l' »âge d’or » après la brève incursion dans le domaine contemporain du volume 2. Explorant, une nouvelle fois, la période bénie courant de 1969 à 1975, cette compilation insiste sur une particularité étonnante : la plupart des stars vocales éthiopiennes (Mahmoud Ahmed, Tlahoun Gèssèssè, Bzuneh Bèqèlè la first lady de la chanson éthiopienne ?, Alémayéhu Esthèté et tant d’autres) auront fait l’essentiel de leur carrière au sein de ces grandes institutions officielles que constituent l’Orchestre de la Garde Impériale ou les multiples orchestres de la police, avant pour certains de créer leurs propres groupes. Du coup au moins huit morceaux de ces éthiopiques sont l’œuvre de formations issues de la police. On retrouvera ici, outre Mahmoud Ahmed et Alémayèhu Eshèté (stars auprès du public occidental), des chanteurs tels que Hirut Bèqèlè, Tlahoun Gèssèssè (vedette absolue et incontestée auprès du public éthiopien), Tèfèri Fèllèqè et Tadèlè Bèqèlè ? à savoir le nec plus ultra de la musique éthiopienne moderne, décidément éprise de ryhm’n’blues et de soul music sans pour autant renoncer à ses racines abyssiniennes.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}