Michael Eavis, créateur de l’évènement, assure “remuer ciel et terre” pour pouvoir organiser son festival l’an prochain, mais refuse encore d’assurer avec certitude que l’édition 2021 aura lieu.
Voilà des déclarations qui pourraient refroidir plus d’un·e organisateur·rice de festival. Alors que le retour des plus modestes se profile pour la rentrée (comme Jazz à la Villette par exemple), les grands festivals ne semblent pas encore voir le bout du tunnel. C’est en tous cas ce que laisse entendre le créateur du Glastonbury, Michael Eavis dans une interview donnée ce lundi 3 août à ITV News West Country.
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“Réunir 500 personnes, c’est d’accord. Mais mon boulot, c’est de faire venir 250 000 festivaliers, et c’est autre chose”. Une déclaration pleine de sens, à laquelle il ajoute : “J’espère encore qu’on va réussir à maintenir l’édition de l’an prochain, et je vais remuer ciel et terre pour m’assurer que ça arrive. Mais ça ne veut pas forcément dire que je vais réussir, c’est seulement mon souhait le plus cher”.
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Survie au long terme
Dans sa lancée, Eavis explique toutefois être confiant quant à la survie de son évènement sur le long terme : “je ne m’inquiète pas du tout, je suis certain que Glastonbury va y survivre. La seule date que je puisse donner est 2022, ce qui est tardif mais certain. Il faudra peut-être prendre notre mal en patience pendant deux nouvelles années”.
Comme tous les autres festivals d’envergure, le Glastonbury a dû annuler son édition 2020, qui devait signer le cinquantième anniversaire de l’évènement, et où devaient se produire Diana Ross, Noel Gallagher’s High Flying Birds, Lana Del Rey, Charli XCX, Angel Olsen, FKA Twigs, Big Thief, The Specials ou encore Thom Yorke.
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